Psy-Cause a été fondée en 1995 par Jean-Paul Bossuat, psychiatre des hôpitaux à Avignon, et Thierry Lavergne, psychiatre des hôpitaux à Aix en Provence, pour promouvoir la théorisation de la pratique de terrain en santé mentale, et contribue aujourd’hui à faire savoir les savoir-faire des psy du monde entier

XIIème congrès international de Psy Cause à Lomé (4 et 5 décembre 2018). Carnet N°6

Ce dernier carnet du compte rendu du Congrès international Psy Cause de Lomé poursuit le récit après le déjeuner du 5 décembre, à l’Accueil situé à l’entrée de l’auditorium de l’université de Lomé. Y sont mis à la disposition des congressistes, des exemplaires du N°76 Spécial Togo de la revue Psy Cause éditée à Avignon, ainsi que des exemplaires de divers numéros des Annales Africaines de Psychiatrie éditées à Ouagadougou. Lors du second congrès de la Société Africaine de Santé Mentale à Abidjan en mars 2017, le directeur de la revue Psy Cause avait invité le Pr Kapouné Karfo à partager un espace de présentation commun aux deux revues lors de notre XIIème Congrès international. Ceci afin d’afficher une complémentarité de l’offre, en matière de publication des auteurs africains, entre la revue de la SASM et la revue d’une association officiellement partenaire. Ce que le Pr Kapouné Karfo avait accepté.

 

En ce début d’après midi, il est procédé devant le panneau d’affichage partagé entre Psy Cause et la SASM, à une photo protocolaire des deux directeurs de revue, le Pr Kapouné Karfo et le Dr Jean Paul Bossuat.

 

L’auteur de ce compte rendu a ensuite la possibilité de suivre quatre communications qui se succèdent à l’auditorium jusqu’à la cérémonie de clôture. La première communication est présentée par Mme Angélique Dusabé, psychologue clinicienne dans la Clinique de Psychiatrie et de Psychologie médicale du CHU Campus de Lomé. Elle est intitulée : Connaissance, vécu et représentation des hépatites virales B et C chez les patients suivis au CHU Campus de Lomé (Togo). L’étude met en évidence que ces hépatites sont considérées comme des maladies mortelles, des maladies sexuellement transmissibles, voire des maladies mystiques, la conséquence d’un châtiment. Ces représentations génèrent de la culpabilité, de l’anxiété et un refus de partage. La communicante conclut sur la nécessité de considérer les représentations, « ce qui permettra une meilleure prise en charge de ces patients. »

 

La seconde communication, rédigée par des auteurs du Burkina Faso, est présentée par un psychiatre, le Dr Dioulasso Sylvestre Domboué et a pour intitulé : Intervention précoce dans l’attaque terroriste du café-restaurant Cappucino et de l’hôtel Splendid (Ouagadougou). Le Burkina Faso découvrait pour la première fois sur son territoire un acte terroriste de grande ampleur, qui eut un retentissement psychologique majeur. La branche AQMI du chef Mokhtar Belmokhtar, le 15 janvier 2016, obtint un lourd bilan : 30 morts et 11 nations différentes endeuillées. « C’est dans ce contexte que des acteurs de la santé ont pris le devant en se dotant d’un dispositif de secours dédié aux besoins psychologiques des victimes, dont le fonctionnement mérite d’être décrit. »

 

Sur les deux sites identifiés, une équipe de 18 psychologues, 9 psychiatres dont 2 DES, et 2 infirmiers assure une permanence de jour de 9 heures à 18 heures pendant 10 jours, la permanence de nuit se faisant par téléphone. Une assistante sociale a été chargée de prendre contact avec les familles des victimes, en vue d’une visite de soutien avec offre de soin approprié. Elle est chargée de même de contacter les structures diplomatiques pour retrouver des personnes contact. La technique proposée par cette équipe d’intervention a été un débriefing psychologique soutenu par l’idée d’une verbalisation spontanée accompagnée d’une abréaction cathartique.

 

Le bilan de cette attaque terroriste fait état de 176 otages de 18 nationalités libérés, de 71 otages et 4 éléments des forces de l’ordre blessés, de 30 otages tués ainsi que 3 assaillants. Les rescapés et les familles de victimes ont bénéficié de l’aide à se situer dans l’ici et le maintenant. Une trentaine d’otages reçue le premier jour de l’attentat après leur libération a constitué l’effectif le plus important de victimes prioritaires. L’intensité des réactions émotionnelles immédiates était variable. Certaines victimes, depuis leur cachette, avaient déjà fait les adieux à leurs familles et proches. Certaines victimes étaient envahies par l’image de la mort, le sentiment d’avoir été dans un cercueil. D’autres pensaient avoir eu à faire à des extra-terrestres, à des non humains. Le cinquième jour, six interventions psychothérapiques individuelles ont été réalisées au profit de victimes ayant des symptômes.

 

La Dr Catherine Awo Assi-Sedji est une pédopsychiatre ivoirienne de Bouaké. Ville dans laquelle elle est Maître de conférences à l’Université Alassane Ouattara. Elle présente la troisième communication intitulée : Anne, quand le handicap vole l’enfance. Anne, reçue en consultation à l’âge de dix ans, fut une petite fille adoptée choyée jusqu’à l’annonce à sa mère du diagnostic d’autisme à l’âge de 5 ans. La déception fut telle pour la mère, que cette dernière va développer des comportements de maltraitance à l’égard de sa fille. Ce diagnostic a été inacceptable pour la mère en raison d’une hystérectomie vécue comme un drame, dont l’adoption d’Anne devait apporter une restauration. Cette monographie a pour but de poser la question de l’annonce du handicap. Laquelle aura une influence considérable sur le vécu des parents et, par contre coup, le développement ultérieur de l’enfant.

 

La quatrième et dernière communication est celle du psychologue du travail et des organisations, enseignant chercheur à l’université de Kara (Togo), Dr Amaèti Simliwa Pilata, intitulée : Stress vécu en milieu du travail et épuisement éprouvé, cas des étudiants de l’Université de Lomé (Togo). L’objectif de son étude est « d’amener les partenaires du monde universitaire à prendre conscience de l’impact du stress sur les performances des apprenants en général et des étudiants en particulier. » Elle conclut que si les circonstances stressantes peuvent pousser au dépassement de soi et à faire mieux, elles peuvent induire des troubles aboutissant au ralentissement des activités quotidiennes et ainsi réduire la performance. Cela dépend de la capacité de chacun à développer les meilleures stratégies d’adaptation.

 

Quoiqu’assez brève compte tenu du laps de temps très limité disponible avant le démarrage de la cérémonie de clôture, la séance des communications de l’après midi de l’auditorium, couplée avec une séance similaire en salle de l’AUF, a couvert des champs professionnels et des situations très variés, ainsi que trois pays de l’Afrique de l’Ouest. Les délégations de cette zone géographique venues à notre congrès et dont nous avons présenté des communications dans les 6 carnets du compte rendu étant celles du Togo, du Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire et du Mali.

 

La troupe togolaise de danse traditionnelle fait son entrée dans l’auditorium. Le temps est venu de conclure deux journées de travaux très denses.

 

S’installent à la tribune, le Pr Kolou Simliwa Dassa, avec à sa droite le Pr René Gualbert Ahyi et à sa gauche le Dr Jean Paul Bossuat. Le premier en tant que Professeur titulaire de la chaire de psychiatrie de Lomé et Président de la Société Togolaise de Santé Mentale, le second en tant que Professeur émérite de psychiatrie à Cotonou, Père fondateur de la psychiatrie béninoise et Président du Comité Scientifique du congrès, le troisième en tant que Directeur de la revue Psy Cause et Président de Psy Cause International.

 

Le Pr Dassa félicite les congressistes pour la qualité de leurs communications et de leurs interventions, ainsi que le Président de Psy Cause International pour son engagement en Afrique. Le Pr Ahyi évoque le développement en cours de la santé mentale en Afrique Subsaharienne francophone et considère que les professionnels venus au congrès de Lomé sont des « pionniers ». Il rappelle ensuite le rôle du Centre Hospitalier de Montfavet, il y a plus de 20 ans, pour soutenir la psychiatrie au Bénin. Le directeur de la revue Psy Cause, née alors depuis peu dans cet établissement avignonnais, par ailleurs psychiatre chef de service au Centre Hospitalier de Montfavet, y fut associé. Le Pr Ahyi ajoute que ce XIIème Congrès international de Psy Cause qui s’est tenu à Lomé s’inscrit dans la continuité de l’engagement de la revue Psy Cause et de son directeur, le Dr Bossuat, en faveur de la santé mentale en Afrique.

 

Le Dr Bossuat remercie le Pr Dassa et le Pr Ahyi pour leurs propos. Il remercie et félicite le Dr Salifou et le comité togolais d’organisation, dont la dynamique équipe de Psy Cause Togo, pour la parfaite réussite du congrès. Il rebondit ensuite sur les paroles du Pr Ahyi, en précisant que ce dernier, au Bénin, fut le « premier des pionniers ». Bien plus, pour la revue Psy Cause, il fut un « parrain ». Car il fut à l’origine de la vocation africaine de Psy Cause. Le congrès de Parakou en 2008, notre IVème congrès international, fut un moment charnière auquel prit part son successeur, le regretté Pr Tognidé qui transforma l’essai auprès du CAMES. Le Dr Bossuat s’adresse, enfin, à tous les congressistes, en tant que directeur de revue : les communicants sont conviés à réaliser un travail d’écriture pour transformer leurs présentations orales en articles.

 

La clôture ayant été solennellement prononcée par le Pr Dassa, les congressistes se répandent joyeusement dans l’auditorium pour d’ultimes échanges, des photos de groupe. Le Président et le Vice Président de Psy Cause International s’intègrent ainsi (photo ci contre) dans la délégation du Burkina Faso. Ce grand rassemblement sous la bannière de Psy Cause à Lomé a surpris plus d’un congressiste « occidental » qui n’avait pas mesuré l’impact de la revue Psy Cause sur le terrain africain. Malgré la lecture de ses numéros. Qui n’avait pas mesuré non plus l’extraordinaire expansion de la santé mentale depuis ces vingt dernières années dans tous ces pays. Ce congrès a été le forum d’un foisonnement pluridisciplinaire d’idées, de recherches de haut niveau, de partages d’expériences. Il a bien rassemblé, selon le mot du Pr Ahyi, des jeunes « pionniers » formés dans des universités africaines dont la rigueur scientifique répond aux standards occidentaux.

 

Ce XIIème congrès international Psy Cause de Lomé a été principalement organisé en Afrique par les Africains eux mêmes. Dix années après le congrès de Parakou, vingt années après les premières publications africaines dans notre revue, il affirme haut et fort une volonté que la revue Psy Cause poursuive et amplifie sa mission. Les principes fondamentaux de notre publication (théorie de la pratique, ouverture à tous les courants de pensée, prise en charge en équipe de la maladie mentale et donc expression pluridisciplinaire dans une même revue, diffusion dans tout l’espace francophone et utilisation de la langue française pour publier des travaux dans le champ de la santé mentale), apparaissent en adéquation avec une demande forte. L’institution qui fédère cette construction d’une santé mentale africaine, la Société Africaine de Santé Mentale (SASM), a adopté notre revue, et son engagement à nos côtés à Lomé en est une puissante illustration.

 

Ce XIIème congrès international Psy Cause de Lomé a été également un message à destination de la composante « occidentale » de Psy Cause.

 

La soirée de gala se déroule chez Son Excellence D’Almeida qui nous fait l’honneur de nous recevoir. Diverses personnalités africaines et la majorité des congressistes venus d’Europe et du Canada sont présents. Cette réception chez une haute personnalité togolaise n’est pas mentionnée comme telle dans le programme. Les organisateurs togolais ont laissé planer le mystère et, assurément, cette soirée va être un grand moment.

 

Grand spécialiste de la communication, notre hôte anime le dîner dans le but de mettre en lumière par des jeux de l’esprit, ses invités les plus illustres. Le micro va ainsi circuler de table en table. Il commence par célébrer l’amour, s’adressant au jeune psychiatre français Arnaud Bossi qui a posé une demande en mariage à dix mille mètres d’altitude dans l’avion qui le conduisait avec sa compagne à destination de Lomé. Puis il s’adresse au Pr Kolou Simliwa Dassa, lequel expose le sens de la prise de parole en Afrique Subsaharienne où l’oral prime sur l’écrit. Prendre la parole, c’est accéder à une connaissance du monde, à une totalité où tout procède de la parole, c’est se donner la possibilité d’agir.

 

Notre hôte passe ensuite le micro à la Pr béninoise Josiane Houngbé. Elle rebondit sur la prise de parole lorsque l’on est une femme en Afrique. Prendre la parole, accéder à une parole organisatrice du monde, en tant que femme, est d’importance. Gageons que la volonté de Son excellence d’Almeida connue pour ses prises de position en faveur des femmes, de donner la parole à la Pr Josiane Houngbé, n’est pas fortuite. Notre hôte demande ensuite au Président du comité d’organisation togolais et Président de Psy Cause Togo, le Dr Saliou Salifou, de s’exprimer. Lequel se situe alors en tant qu’élève de son Maître, le Pr Dassa. Sa parole, dans le contexte de cette soirée de gala, évoque donc la transmission d’un savoir et la confiance accordée. Son Excellence transmet, pour le mot de la fin, le micro au « Président de Psy Cause international. » Ce dernier explique qu’il va situer son propos dans ce qu’évoque pour lui, un Occidental, ce dîner de clôture du congrès, où le thème de l’Amour s’est conjugué avec le sens de la prise de parole. Le Dr Jean Paul Bossuat fait donc allusion au « Banquet » et reprend le thème platonicien de la « beauté » : beauté du couple qui va se marier, beauté d’un congrès réussi, beauté des échanges, beauté que chacun des convives présents porte à l’intérieur de lui.

 

Notons également la présence d’un chanteur qui interpréta, au cours de la soirée, des classiques de la chanson française. Ce banquet africain laissera aux participants le souvenir d’un de ces moments rares que l’existence donne à vivre. Que Son Excellence D’Almeida en soit remerciée, ainsi que les organisateurs du congrès à Lomé, le Pr Dassa et le Dr Salifou.

 

Nous achevons ce récit de la soirée de gala du XIIème congrès international Psy Cause de Lomé par quatre photos. La première, ci contre, est dédiée à la présence de grandes pointures de l’Afrique de l’Ouest venues à ce dîner, nous avons déjà cité la Pr Houngbé et le Pr Ahyi du Bénin, nous avons ici le Pr Karfo du Burkina Faso. Ce dernier est un soutien de Psy Cause de longue date. Il était déjà très engagé, il y a dix ans au congrès Psy Cause de Parakou, aux côtés des Pr Ahyi et Houngbé. Il nous a d’ailleurs, à Lomé, transmis les amitiés de la Dr Patricia Princet (co-organisatrice en 2014 de notre congrès de Kyoto) qui était, ces jours ci, en mission pour le Rotary Club dans son pays. Et qui a fait savoir par son intermédiaire qu’elle est de tout cœur avec nous. Le Pr Karfo, nous l’avons vu, a organisé le déplacement à Lomé d’une importante délégation.

 

La seconde photo ci contre évoque la présence, de gauche à droite, de la Dr Lesourd ainsi que du Pr Lalonde et de sa femme. La Dr Catherine Lesourd s’était engagée en 2014 aux côtés de la Dr Patricia Princet pour coordonner avec le Pr Shigeyoshi Okamoto le Xème congrès international Psy Cause au Japon. Depuis, elle s’est investie dans les développements de Psy Cause en Afrique Subsaharienne, en représentant le bureau de Psy Cause International à Lomé lors du second colloque national de Psy Cause Togo, le 15 septembre 2016. Elle avait alors jeté les bases de notre futur XIIème congrès international avec le Pr Dassa et le Dr Salifou. Quant au Pr Pierre Lalonde, il avait mis en rapport en juin 2017, par l’intermédiaire du Pr François Borgeat, avec le Dr Thierry Lavergne alors invité de l’AMPQ (Association des Médecins Psychiatres du Québec) dans le cadre du second symposium de Psy Cause Canada qui se tenait à Québec au sein du 51ème congrès de l’AMPQ. Cette association québécoise ayant établi sur le continent américain un partenariat institutionnel que nous pourrions mettre en parallèle avec celui établi avec la SASM sur le continent africain. Cette seconde photo est donc un condensé de la dynamique internationale francophone de Psy Cause, au long de ces dernières années. Ajoutons que le Pr Pierre Lalonde nous a fait l’honneur, lors de ce congrès, d’entrer au Comité francophone universitaire de lecture de notre revue.

 

La troisième photo ci contre est dédiée aux congressistes venus d’Europe (hors de France). Ils furent quelques uns, venus d’Allemagne et de Belgique, à être présents au dîner de gala. Ici, de gauche à droite, deux psychanalystes berlinois, Sandrine Aumercier et Frank Grohmann, sont à la table du banquet. Citons aussi la présence de la Dr Nicole Vandeweghe de Bruges. Ces professionnels ont découvert Psy Cause à l’occasion de ce congrès, comme d’autres.

 

La présence française en cette soirée du 5 décembre chez Son Excellence D’Almeida comprend, entre autres et outre les acteurs de Psy Cause déjà cités, trois autres acteurs importants : le Dr Thierry Lavergne, la Dr Béatrice Ségalas, Mme Nathalie Méchin. Dont nous avons, lors des précédents carnets, donné un résumé de leurs communications.

 

La quatrième photo rend hommage au Dr Saliou Salifou, et à la femme du Dr Jean Paul Bossuat. Pour le premier, président du comité d’organisation togolais, organiser un événement de cette importance est évidemment une masse de travail colossale. Sur place au niveau de la mise en place d’une logistique qui va s’avérer impeccable pour accueillir 200 participants dont 12 professeurs venus de 3 continents, gérer 82 communications enregistrées, avec toute la  souplesse imposée par le contexte africain. Mais aussi lors de déplacements indispensables dans les pays voisins (Bénin et Burkina Faso). Il convient d’ajouter l’implication personnelle, sans laquelle, rien n’eut été possible, du Pr Dassa, ainsi que l’appui de la Société Africaine de Santé Mentale.

 

La femme du Dr Jean Paul Bossuat, Mme Catherine Gras Bossuat, n’a également pas ménagé sa peine, en France, pour que ce congrès soit une réussite. En tant que Secrétaire de l’association Psy Cause International, elle est une interlocutrice privilégiée des principaux acteurs africains, canadiens et français qui constituent le réseau francophone de la revue, lesquels pour la plupart l’ont rencontrée lors de ses déplacements à l’étranger ; elle a mis en place et suivi notre partenariat logistique avec l’agence FRAM d’Avignon ; elle est aux côtés du directeur de Psy Cause lors des étapes de la conception et de la diffusion des numéros, en particulier du N°76 Spécial Togo.

 

Tout au long des quinze dernières années qui ont connu douze congrès Psy Cause internationaux, il a été de tradition de soigner particulièrement la découverte géographique et culturelle des pays hôtes. C’est bien évidemment le cas pour notre congrès de Lomé au Togo. Mme Régine Olivier, notre partenaire avignonnais FRAM, a proposé aux congressistes plusieurs circuits. En particulier, elle a organisé avec son réceptif un convoi de deux bus pour la visite, dans le cadre d’un déplacement de trois jours jusqu’à la région frontalière du Burkina Faso au nord du pays, des châteaux d’argile crénelés des Tamberma, inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO, l’un d’entre aux ayant illustré l’affiche du congrès. Le Dr Thierry Lavergne, notre vice président, a été de cette excursion, en compagnie de la majorité des congressistes « occidentaux ». Il a communiqué la photo ci contre.

 

Le 8 décembre, Son Excellence D’Almeida fait le déplacement pour rencontrer le Dr Bossuat dans son hôtel. Ceci afin de saluer le Président de Psy Cause International avant son retour en France le lendemain, et d’avoir un temps d’échange. Il a évoqué certains de ses projets et exprimé le souhait de développements futurs avec Psy Cause au Togo. Après la photo (ci contre) réalisée à l’hôtel en présence du Dr Salifou, le Dr Bossuat et sa femme sont invités à un déjeuner amical au domicile du Président de Psy Cause Togo.

 

Au total, le XIIème congrès international Psy Cause de Lomé est une magnifique réussite à porter principalement au crédit de notre groupe Psy Cause togolais. L’appel à candidature a été lancé pour qu’un autre groupe Psy Cause d’un pays francophone relève le challenge de l’organisation du XIIIème congrès international Psy Cause à une échéance de deux années environ.

 

Le Pr Dassa a eu l’extrême courtoisie, à une heure tardive dans la soirée, quelques  heures à peine avant l’ouverture du congrès, d’accueillir personnellement à l’aéroport le Dr Bossuat et sa femme arrivés avec plus de 24 heures de retard du fait d’un problème de correspondance. Qu’il en soit remercié.

 

Jean Paul Bossuat

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Écrire les chiffres et les lettres apparus ci-dessous, dans le rectangle en dessous